
Les travailleurs ne sont pas des outils
Un revenu décent pour une vie décente
Les multinationales traitent les travailleurs comme des outils en les mettant en concurrence et en leur proposant un travail indécent : revenu bas, horaires et conditions difficiles, droits sociaux limités ou inexistants...
Il faut renforcer la solidarité entre les travailleurs du monde entier pour faire face à la mise en concurrence grandissante.
Pour atteindre les Objectifs du Millénaire en 2015, il est impératif que le “travail décent” devienne le mot d'ordre des acteurs à tout niveau. Pour y arriver, les Etats doivent prendre leurs responsabilités :
coopérer mieux et davantage
réguler le marché du travail et les acteurs privés
Les travailleurs et travailleuses du Nord et du Sud ne sont pas concurrentiels à long terme. Au contraire, l'amélioration du niveau de vie au Nord dépend de l'augmentation des revenus au Sud. En fait, si les conditions de travail du Sud ne s'améliorent pas, les nôtres se dégraderont également !
Nos revendications
Exiger un revenu décent et par conséquent une vie décente au Nord comme au Sud ;
Inscrire le travail décent comme priorité dans les politiques de développement ;
Garantir une mondialisation des droits sociaux ;
Réguler les acteurs privés et les obliger à appliquer les normes du travail décent
Le logo de la coalition belge pour le travail décent Pour porter ces revendications, il est urgent de rentrer en campagne ! En janvier 2007, une campagne mondiale était lancée dans le cadre du Forum social mondial de Nairobi. En Belgique, la coalition belge pour le travail décent se met en marche dès 2008 et s'organise autour des deux coupoles d'ONG et d'associations (CNCD- 11.11.11 et son homologue néerlandophone), et du côté francophone, la coalition, outre le CNCD-11.11.11, compte sur les forces des membres suivants : CSC, FGTB, Solidarité socialiste, Solidarité mondiale, Oxfam-Solidarité, Oxfam-Magasins du Monde, Campagne Vêtements Propres, GRESEA, CIRé, Monde Selon les Femmes, Réseau Financement Alternatif, CADTM et CGSLB. D'autres organisations s'apprêtent également à se joindre à ce combat.
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